Par Robin
Hazelburn est la version triplement distillée et non tourbée de la maison Springbank. Il tire son nom d’une vieille distillerie de Campbeltown qui a aujourd’hui fermé ses portes.Théoriquement, et je me fie à ce que j’ai pu lire à droite ou à gauche, c’est une expression plus légère et plus fine d’un bon Springbank. Il me tarde de savoir si je confirme...
Couleur : Or pâle.
Nez : C’est effectivement très léger, très frais aussi. C’est fruité (on pourrait presque croire qu’on plonge le nez dans un verre d’Irish) sur la pêche et l’abricot. C’est quand même légèrement alcooleux sans être agressif. Une certaine minéralité entre dans la partie, accompagnée de la marmelade d’oranges amères et d’un côté crémeux très appréciable.
Bouche : Une entrée de bouche sur la cire et l’huile d’olive. L’ensemble est assez lourd finalement, à l’opposé du nez frais et léger décrit au dessus. La texture est huileuse en bouche, c’est loin d’être désagréable. Après quelques minutes, la fraîcheur est de retour, amenée par les zests d’oranges. Il y a même un peu d’hydrocarbures. Pas de doute, c’est bien du Springbank. Plus léger ? pas si certain finalement. L’austérité est présente tout au long de la dégustation.
Finale : Moyenne sur la cire et l’huile d’olive. On est dans le prolongement de la bouche, c’est cohérent.
Commentaire : Un dram finalement sans grande surprise mais qui fait le job, surtout à la lecture de son prix tout à fait décent. C’est une bonne entrée en matière pour qui ne connaît pas Springbank. C’est bon, bien fait, et plutôt représentatif de la distillerie.
Note : Hautement recommandable.
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