Par Nicolas
Il parait que je suis sévère et on s'amuse de mes notes assez peu béatement enthousiastes. Alors je vous préviens tout de suite : aujourd'hui on goûte un Bruichladdich tourbé, c'est à dire un Port Charlotte. Et moi, Port Charlotte, comme Octomore, je ne suis pas fan, je dirai même plus : en général j'aime pas. Rangez vos cailloux, chacun ses goûts ! Et comme je ne désespère pas de trouver une bouteille qui m'inspire, j'insiste et je continue à découvrir ce que la distillerie propose.
Nez : Puissant sur une tourbe fromagère agrémentée de notes métalliques. On perçoit le malt, léger, en fond. Avec de l'eau, on vire sur du plastique neuf et du cuir. La tourbe devient, elle, plus fermière : exit le fromage de chèvre, bonjour le fumier. Puis à l'ouverture on assiste à la montée en puissance des notes métalliques, comme un goût de sang dans le nez.
Bouche : Attaque puissante, pour un whisky très vif en bouche. Le malt est plus présent qu'au nez et domine la tourbe. Légère amertume en fin de bouche. Avec de l'eau, amertume et fromage prennent les commandes pour une bouche peu complexe mais assez précise.
Finale : Longue sur l'amertume tourbée.
Commentaires : "Wild and Primitive" : c'est le moins qu'on puisse dire. Un whisky puissant, sans être agressif et peu complexe. Nouvelle tentative donc, mais décidément Bruichladdich peine à me séduire et cette version-ci ne renforcera pas la côte d'amour de la distillerie dans mon panthéon personnel.
Note : Je suis bien embarrassé pour noter ce whisky au profil qui ne me parle pas du tout. Des flaveurs qui ne me plaisent pas n'offrent donc rien de vraiment séduisant pour un whisky qui, au final, m’écœure assez vite au fil du verre.
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