Par Robin
Oban. Voilà une distillerie quelque peu méconnue et vers laquelle je ne me serais très certainement pas tourné de moi-même. Il aura donc fallu que j’organise une petite soirée entre amis à la maison pour que, le lendemain, en faisant le rangement et le nettoyage, je constate qu’il reste une bouteille, dans un coin, à peine ouverte. Je vous le donne en mille : Oban 14. L’occasion faisant le larron, c’est avec une grande curiosité que je me suis versé un dram. Verdict aujourd’hui !
Couleur : Or
Nez : Très expressif, surtout pour un whisky titrant à 43%. De la pêche, de l’abricot, des fruits secs (noisette notamment), de la crème anglaise et un léger côté iodé en filigrane avec l’ouverture. Le pain d’épice et les raisins secs font ensuite leur apparition. Je suis très agréablement surpris. C’est très léger, très frais mais aussi minéral et légèrement austère. Une pointe de sel venant relever le tout.
Bouche : Fidèle au nez. Je suis surpris par une attaque plutôt franche malgré les 43%. L’intégration de l’alcool est parfaitement réussie, la puissance aromatique étant au rendez-vous, alors que le côté aqueux (que je redoute tant sur les whisky réduits) n’existe pas. L’ensemble est épicé, céréalier, on croque dans un pain d’épice bien moelleux et beaucoup plus léger qu’à l’habitude. C’est presque rafraîchissant. Un côté mentholé fait son apparition. Le pamplemousse est aussi présent, tout comme la minéralisé et le côté iodé. C’est vraiment bien fait.
Finale : Moyenne mais plaisante, sur les fruits confits avec une pointe de sel marin.
Commentaire : C’est une très belle surprise mais aussi un excellent rapport qualité/prix. S’il n’est pas le plus complexe des drams que je j’ai eu la chance de déguster, sa légèreté et sa fraîcheur en feront un parfait compagnon pour l’apéro cet été.
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